Actualités 2011
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La fête de la myrtille devient la fête des fruits rouges
Daniel Gibaru vient d'annoncer que la fête de la myrtille devient la fête des fruits rouges. Il commente : "J'ai contacté la fédération des fêtes en Avesnois-Thiérache (Ffat), pour leur indiquer que cette fête aura désormais comme thème les fruits rouges. Ce qui est évidemment moins limitatif que les seules myrtilles. Fraises, framboises, groseilles et bien sûr myrtilles auront donc leur place autour du moulin en juillet, un très bel endroit qui mérite d'être mis en valeur. Autre nouveauté, ce sera cette fois le deuxième dimanche de juillet, le 8. J'ai aussi obtenu la venue du groupe de country d'Origny pour assurer une animation. Par ailleurs, nous serons plus rigoureux au niveau de la communication, et notamment de la mise en place de la signalétique". La fête de la myrtille avait eu lieu le dimanche 3 juillet.
Une fête du pissenlit autour de l'Ohissoise
La fête du pissenlit aura lieu le 1 er avril. Daniel Gibaru vient d'annoncer la sortie de l'Ohis soise.
"Pour le 1er avril 2012, puisque ce sera la date de la fête, nous proposerons une bière blanche, l'Ohissoise, produite en Belgique à Mariembourg, sur la base de feuilles de pissenlit. «Blanche», car il s'agit d'une bière de refermentation en bouteille. Elle est moins alcoolisée et très rafraîchissante".
Par rapport aux autres aspects de cette fête, le Grand-maître continue : "Lors de cette fête, il y aura aussi une marche des adhérents de Nature, randonnée et culture, l'association de Vervins, de même qu'un master des différents concours de la salade au lard qui ont eu lieu ces dernières années. Autre information, France 3 Picardie sera en direct le vendredi 30 mars, de 9 h 50 à 10 h 50, afin de présenter les différents produits issus du pissenlit, et particulièrement le vin. Une heure de direct pour parler du pissenlit et donc de la Thiérache, si ça c'est pas une preuve de succès de cette fête !".
Prière d'un Pissenlit
Mon Dieu, Mon Soleil, Merci ! Qu'il fasse beau ou que le temps soit triste Je garde ma lumière, Je suis une petite étoile au coin des pelouses Je m'accroche à la vie avec une ardeur Que l'on ne trouve pas assez chez les humains.
Devant les obstacles, Je suis tetu comme une mule. Aux trottoirs crevassés et poussièreux Je tiens tete.
On m'en veut beaucoup. Les maniaques des gazons verts Ne peuvent pas me tolérer. Je les comprends bien, Puisque je n'ai pas bonne réputation.
On dit beaucoup de mal à mon sujet. D'autres se révolteraient, se cacheraient, Se laisseraient envahir Par un complexe d'infériorité...
J'ai pensé gagner l'amitié Par la douceur, en faisant valoir mes qualités, En essayant de trouver une place Dans la famille des fleurs, En respectant la place des autres.
Les botanistes me donnent de très beaux Et grands noms, et, étudient mes moeurs de vie. Mais si compétents qu'ils soient à mon sujet, Ils ne remplaceront jamais La délicatesse d'une petite main d'enfant Qui me cueille avec mes frères Et nous rassemble en bouquet Pour l'offrir à sa mère. Le regard attendri d'une maman Me fait oublier toutes le méchancetés Des autres.
Merci mon Dieu, mon soleil, pour la vie, Pour le vent qui me fait danser, Pour le frémissement de l'abeille Qui se gave de mon pollen, Pour le papillon léger qui me visite.
Merci mon Dieu, Parce que tu m'aimes tel que je suis, Parce que je m'accepte tel que je suis. Merci à la confrérie d'Ohis Qui me protège, me valorise, Et me sort de l'oubli
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Un marché qui a le mérite d'exister
Pas facile pour une nouvelle manifestation de trouver sa place ! Le marché de campagne de ce dimanche, c'était la quatrième édition, a sans doute subi les affres de la concurrence : comme la foire de la Saint-Martin à Montcornet, une brocante à La Capelle, entre autres. D'autant qu'à l'hiver le Thiérachien "moyen" sort moins.
Daniel Gibaru a aussi enregistré quelques défections d'exposants. Quoi qu'il en soit, ceux qui ne sont pas venus ont certainement eu tort, car les exposants qui avaient fait le déplacement ce dimanche à la salle polyvalente d'Ohis ont tout de même travaillé. Comme le dit Daniel Gibaru, "ce n'est pas le nombre qui fait le chiffre, regardez la Sainte-Catherine !".
La grande foire de la ville voisine d'Hirson attire en effet du monde, mais pour quel chiffre d'affaires ! "Tandis qu'à Ohis, s'il y a eu peu de visiteurs, ils achètent !", insiste le grand maître de la confrérie du pissenlit. Il faut aussi ajouter que le public populaire souffre beaucoup en ce moment question pouvoir d'achat, et qu'il se réserve pour les fêtes de fin d'année.
Et puis, ce dimanche, les citrouilles, thème de ce marché, étaient tout de même dignement représentées, grâce aux productions de Brigitte Bourry, la célèbre épicière d'Ohis.
Il y avait donc beaucoup de choses à manger et à découvrir ce dimanche à Ohis. Ce marché, qui s'adresse à un public exigeant, a eu le mérite d'exister. Promis, on fera mieux la prochaine fois ! On fera plus attention à la signalétique par exemple. Prochain grand rendez-vous, la fête du pissenlit. A l'année prochaine !
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Isabelle Duprez est venue présenter ses productions en bois.. |
Brigitte Bourry était là pour vendre ses productions, à base de citrouilles et de potimarrons. |
L'apicultrice Marie Line Bonef a fait déguster ses produits à base de miel.
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Daniel Gibaru a expliqué aux visiteurs les caractéristiques des produits aux pissenlits. |
Sarah, nièce de Brigitte Bourry, a présenté les fruits et légumes de l'exploitation familiale. |
Jeannine et Robert ont distribué quelque 50 kilos de salade au lard. |
Marché de campagne sous le signe du potiron
Ohis accueillera le dimanche 6 novembre à la salle polyvalente la quatrième édition de ce marché, sur le thème cette fois du potiron. Un marché organisé par la confrérie du pissenlit. Celle-ci aura aussi ses propres stands, dont la célèbre salade au lard.
Epicière à Ohis, mais aussi fine cuisinière, Brigitte Bourry y participera: «Je proposerai surtout des produits à base de potimarron, celui-ci est plus fin, il a un goût de châtaigne. Il y aura par exemple de la soupe au potimarron, et certainement aussi des quiches. Et j’ai aussi gardé des graines de potimarron. J’en distribuerai gratuitement à ceux qui souhaitent en planter».
Autres produits à base de potiron présentés par Brigitte Bourry: du pain, préparé par la boulangerie Debouzy d’Origny-en-Thiérache; mais aussi des desserts comme des flancs et des éclairs, préparés, eux, par la boulangerie Poirier à Etréaupont. Ces deux derniers produits seront des nouveautés.
Globalement, une dizaine de producteurs participeront à ce marché.
Grand maître de la confrérie, Daniel Gibaru complète : «Nous aurons un stand de jus de pommes, un autre de vins d’Alsace, un apiculteur, la productrice de confiture, Annick Faucheux, qui proposera de la confiture au potiron. D’autre part, ce jour-là, tous ceux qui veulent vendre leurs potirons seront les bienvenus. Et l’emplacement sera gratuit».
Au-delà des produits alimentaires, de l’artisanat d’art sera présenté, à la fois par M.Rousseaux, un spécialiste du bois venu d’Avesnelles (Nord) mais aussi Isabelle Desprez, venue elle de Lille.
Enfin, dans le cadre de la marche organisée par l’association randonnée, nature et culture, une potironade est prévue ce jour-là vers 10 h 30. Un velouté de potiron offert par la confrérie. Chacun pourra y participer.
As Ohis et confrérie même combat
L'As Ohis a été créée en 1969. Cela fait 42 ans que ses couleurs brillent sur tous les stades de Thiérache. Deux présidents ont particulièrement marqué ce club : Valéry Boudsocq et Daniel Gibaru. Le premier, auquel un hommage est rendu chaque année lors du tournoi d'août, a tout fait pour installer ce club dans le meilleur environnement possible ; le second l'a fortifié sur le plan sportif.
Suite aux cambriolages des vestiaires de l'As Ohis, au mois d'août, les joueurs furent démunis sur le plan des équipements et des maillots. C'est alors qu'Alain Ramelet, membre de la confrérie, s'est posé la question : pourquoi la confrérie ne financerait-elle pas les maillots ? L'affaire n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd ... Des maillots à l'effigie du pissenlit ont très vite vu le jour.
"Il faut se rappeler que c'est l'As Ohis qui a organisé les deux premières fêtes du pissenlit", ajoute Daniel Gibaru, "et depuis quelques semaines, les couleurs du pissenlit brillent sur tous les stades axonais. Quant aux joueurs, ils sont fiers de leur tenue". Une situation qui fait dire aussi au grand-maître : "Et si l'As Ohis revenait à ses origines ?". Autrement dit, et si l'As Ohis et la confrérie ne faisaient qu'une ... Cela risque de faire couler un peu d'encre et de la salive. Mais c'est à méditer et à suivre au sein du microcosme ...
En attendant, allez les pissenlits !
Annonce du marché de campagne
Le marché de campagne se déroulera le dimanche 6 novembre, à la salle polyvalente. Ce sera la quatrième édition de cette manifestation, organisée par la confrérie du pissenlit.
Grand-Maître de la confrérie, Daniel Gibaru explique : «En 2010, les stands de la confrérie avaient bien vendu, mais, pour les commerçants, cela avait été moyen», commente Daniel Gibaru, le grand maître de la confrérie.
C’est pour redonner un nouveau souffle à ce marché, que la confrérie a décidé de placer ce rendez-vous sous le signe du potiron. «Toutes les personnes qui ont chez elles des potirons pourront les apporter ce jour-là, afin de les vendre. Un appel est d’ailleurs lancé à tous les jardiniers amateurs qui cultivent des potirons, pour qu’ils viennent les vendre ce jour-là. L’emplacement sera gratuit pour tous ces jardiniers/commerçants. Notre but est aussi de mettre en valeur le potiron à travers soupes, quiches ou encore confitures.».
D'autre part, le dimanche 6 novembre à Ohis, les visiteurs/acheteurs pourront aussi déguster et manger sur place, et notamment une barquette de salade au lard «à 5 euros les 500 grammes». Au niveau des produits, la confrérie présentera les siens, et notamment le maroilles lavé à la bière de pissenlit, le pissenglace, etc.
Tandis que Brigitte, la célèbre épicière d'Ohis, préparera pour l'occasion de nombreux mets à base de potiron.
Bref, ce dimanche 6 novembre, les gourmands et gourmets doivent prendre le chemin d'Ohis.
Marché des produits du terroir de Jeantes
Pour la troisième fois, la confrérie du pissenlit était présente dans le charmant village de Jeantes, à l'occasion du marché des produits du terroir, organisé dans le cadre des journées du patrimoine. Le stand était tenu par Charles Kloppenburg, grand chambellan, aidé par Robert Guillet. En raison du mauvais temps (vent, froid et pluie en fin d'après-midi), la participation du public a été moyenne, cependant, le stand a permis d'écouler quelques dizaines de kilos de salade au lard de même que pas mal de produits estampillés "au pissenlit".
Les marcheurs font une halte à Ohis
Chaque jeudi, les sorties de l’association Randonnée nature et culture (Arnc), basée à Vervins, ressemblent à des pèlerinages réguliers dans le beau bocage thiérachien.
Ces randonnées servent en effet autant à découvrir le patrimoine local qu’à s’oxygèner et à perdre quelques calories.
«D’ailleurs, nous venons de dépasser le chiffre de 170 membres», indique, satisfait, le président, Philippe Raguet.
Ce jeudi, l’association avait choisi le village d’Ohis pour sa sortie hebdomadaire. Avec pas moins de 75 marcheurs. Une marche à pied de 10 kilomètres à travers les chemins de randonnées, mais aussi quelques bouts de routes pour relier ces derniers. Il est difficile de faire autrement…
Ce jeudi à Ohis, la récompense après les derniers mètres sur le viaduc, ce fut une collation offerte par la confrérie du pissenlit.
Inutile de dire qu’après plus de deux heures de marche, les participants ont dévoré les mets: tartes, marpi (tartes au maroilles et au pissenlit), et bien sûr la traditionnelle bière de pissenlit… La Marpi ayant été préparée par Brigitte, l’épicière du village. Et tout cela a été servi par Daniel Gibaru, grand maître de la confrérie, et son fils Guillaume. En quelques minutes, il n'y avait plus rien sur les tables ...
Fête de la myrtille : Il fallait oser ...
C'était un pari, plutôt osé, et il est plutôt réussi. La fête de la myrtille, organisée ce dimanche 3 juillet sur le site du Moulin à Ohis, a connu un certain succès populaire.
C'est en se promenant que Daniel Gibaru et l'un de ses amis avaient envisagé il y a à peu près deux ans le déroulement de cette fête, sur ce site très champêtre, sur les bords de l'Oise, et à l'ombre. Autant dire un endroit privilégié pour une fête estivale.
A force de préparatifs, tout en suivant l'expérience de la fête du pissenlit, la fête de la myrtille a pris forme. Elle a d'ailleurs reçu l'estampille "fête de terroir". Une première dans l'Aisne, puisque ce fruit est quasiment absent des sous-bois axonais. Seulement, il est très présent à quelques kilomètres de là, dans les Ardennes, les terres du Grand-maître Daniel Gibaru. Or, ce dernier a soixante ans de myrtilles derrière lui ! Une fête qui avait aussi comme but de financer le renouveau de l'As Ohis, le club de football local.
Un beau dimanche chaud mais non caniculaire a permis d'assurer un flux permanent de visiteurs, de l'ordre de 700 à 800. Quant au sentiment des exposants au regard de l'état de leur tiroir-caisse, il était positif en ce dimanche soir.
Il y eut bien sûr des imperfections pour cette première, comme la signalétique, et la date même de la fête. Le premier dimanche de juillet apparaît ainsi comme très concurrentiel, car beaucoup de manifestations y sont organisées. La deuxième fête de la myrtille sera peut être organisée en 2012 le deuxième week-end de juillet.
A suivre donc.
Quoi qu'il en soit, la confrérie remercie tous les visiteurs qui sont venus ce dimanche. Une nouvelle preuve du dynamisme de cette commune, à condition de s'en donner les moyens et, surtout, d'oser ...
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Quelques bénévoles à la fin de la fête. Fatigués mais enthousiastes face à cette première fête qui a tout de même rassemblé. |
Alain au barbecue sur le coup de midi. Surnommé par certains l'homme à la saucisse ! |
Le stand des sculpteurs sur bois. Cette fête était aussi celle de l'artisanat.
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Daniel Gibaru et sa nouvelle copine, Annick Faucheux, spécialiste notamment de la confiture à la ... myrtille. |
Brigitte, charmante épicière d'Ohis, n'avait plus grand chose sur son étal à la fin de la fête. |
La petite Morgane suce une glace à la myrtille, une production de Brigitte l'épicière. |
Produits à base de myrtilles
La fête de la myrtille se déroulera le dimanche 3 juillet, sur le site du Moulin, à Ohis. Elle sera l'occasion de découvrir les nombreux produits confectionnés ces dernières années à base de myrtilles.
Daniel Gibaru, grand-maître de la confrérie du pissenlit, présente : «La confrérie du pissenlit organise cette fête, dont le but est de réaliser quelques bénéfices qui seront alors reversés au club de football d’Ohis».
Et de citer donc quelques produits: le pâté aux myrtilles du charcutier hirsonnais Didier Plat, la glace à la myrtille, ou encore le pain brioché du même fruit, de Brigitte Bourry, épicière à Ohis.
Et de poursuivre: «Nous mettrons l’accent sur nos produits, comme la bière, la confiture, la moutarde, le sirop, mais aussi les tartes, fabriquées par un véritable boulanger-pâtissier, les yaourts, produits eux dans une ferme d’Etrœungt». Il sera aussi possible d’acheter des myrtilles fraîches, grâce à un commerçant spécialisé venu de Laon.
Puis, une quinzaine de commerçants et artisans prendront place dans le chapiteau installé aux abords du moulin.
Et Daniel Gibaru d’ajouter: «Cette nouvelle fête est pour nous un saut dans l’inconnu. Nous sommes enthousiastes, mais aussi prudents, car il s’agit d’une part d’une première, d’autre part, ce fruit est assez méconnu en Thiérache, enfin, il faudra faire en fonction de la météo et de la concurrence des autres festivités. Et puis, lors de la première fête du pissenlit, nous étions dans les mêmes dispositions».
Le dimanche 3 juillet donc, venez nombreux pour soutenir cette fête et par là même le club de football local.
A la cueillette des myrtilles précoces
La confrérie du pissenlit organise le dimanche 3 juillet la fête de la myrtille sur le site du moulin à Ohis. Avec au programme brocante et produits du terroir. En matière de myrtilles, Daniel Gibaru n'est pas un "bleu". Cependant, cette année est véritablement une année à myrtilles. Une récente visite en Thiérache ardennaise, terre d'enfance du Grand-maître, l'atteste.
«J’ai 60 ans de myrtilles derrière moi. Et cette année, cette abondance un 8 juin me surprend. C’est la première fois que c’est aussi précoce», constate-t-il. «Quand j’étais gamin, les myrtilles, c’était plutôt entre le 1 er le 14 juillet».
Entre Saint-Michel et Signy-le-Petit, entre France et Belgique, dans les forêts de la Thiérache ardennaise, là où c'est déjà presque "la" montagne, on trouve ainsi d'ores et déjà un grand nombre de myrtilliers garnis de leurs baies noires comestibles.
«Cette année, ma première impression est qu’elles sont plus grosses. Et encore, on est juste au début de la floraison. Habituellement, il me faut 4 à 5 heures pour remplir un seau à l’aide du peigne, mais là ce sera plutôt 2 où 3», ajoute encore Daniel Gibaru.
D'ailleurs, le lendemain, il est revenu sur ces mêmes lieux, et, toujours à l'aide son peigne réglementaire, il en a cueilli près de 2 kilos. Une partie de ces myrtilles a terminé en tartes. Rendez-vous donc le 3 juillet pour retrouver les célèbres baies noires sur le site d'Ohis.
Intronisation d'André Henry à Auvillers lès Forges
L'association des Amis de la halle d'Auvillers lès-Forges (en Thiérache ardennaise) organise depuis trois ans un marché des produits du terroir le jeudi de l'Ascension, et cela afin de financer l'entretien de la dite halle, située en plein centre du village. Et cela fait trois ans également que la confrérie du pissenlit s'y déplace. Avec au programme vente des produits de la confrérie et salade au lard le soir.
Jeudi soir, ils étaient 80 convives à profiter de leur plat préféré. Un plat servi par Daniel Gibaru et Charles Kloppenburg, respectivement Grand maître et Grand chambellan de la Confrérie.
L'occasion aussi pour les deux membres de la confrérie d'introniser André Henry, le président des Amis de la Halle. Celui-ci fut tour à tour agriculteur, ouvrier d’usine, chauffeur routier à Sedan, et il demeure très attaché à son territoire. «Nous ne touchons aucune subvention de la commune», tient-il à souligner.
André Henry a été qualifié de sanglier par Charles Kloppenburg, lors du discours d’intronisation. Ce qui ne peut que plaire à un Ardennais pur jus !
Enfin, Daniel Gibaru a précisé que la prochaine personnalité intronisée sera Joël Muller, actuellement manager général du Fc Metz et ex entraîneur de ce même club.
Joël Muller viendra à Ohis en octobre prochain, et cela pour participer au baptême du nom de Valéry Boudsocq du stade de la commune. Un nouveau moment fort de la vie locale.
Bientôt la fête de la myrtille
La fête de la myrtille est programmée le dimanche 3 juillet, sur les bords de l'Oise à Ohis, sur le site du Moulin et à proximité du gîte communal.
Les premiers panneaux et les affiches ont fait leur apparition à Ohis et dans le canton d'Hirson. Une organisation de la confrérie du pissenlit. Un rendez-vous placé sous le signe de la brocante, de l'artisanat et des produits du terroir, avec des artisans locaux. Et un événement -où l'entrée sera gratuite- qui servira à financer le club de football, l'As Ohis.
Passionné par la myrtille depuis quelques années, le grand maître de la confrérie, Daniel Gibaru, a eu l'idée d'une telle fête il y a environ deux ans, en parcourant ce site bucolique, plein de fraîcheur l'été. Le grand maître reconnaît aussi que la myrtille est davantage présente dans les Ardennes que dans l'Aisne, et notamment autour de Signy-le-Petit. Qu'à cela ne tienne, il a réussi à implanter plusieurs pieds à proximité du site où se déroulera la fête. D'ailleurs, plusieurs plantes sont en fleurs. Bientôt, viendra le temps de récolter ces baies violettes avec un peigne, c'est tout un art, une technique que maîtrise Daniel Gibaru.
"Il y aura ce jour-là de la bière, des tartes, de la confiture, du vinaigre, de la charcuterie. On envisage également de vendre des myrtilles en vrac", explique Daniel Gibaru à propos de la fête du 3 juillet.
Et il y aura donc une brocante. Les inscriptions (5 euros l'emplacement) peuvent d'ores et déjà se faire au 03.23.97.91.72. Ou par
e-mail Et pour les artisans, il en coûtera 10 euros l'emplacement. Une nouvelle fête à Ohis, village où il se passe décidément toujours quelque chose.
Messe du pissenlit à Ohis
En préambule de la fête du pissenlit de ce dimanche, une messe du pissenlit a été célébrée samedi soir, devant une assistance fournie.
C’est l’abbé Maurice et le diacre Jo Beaugendre qui ont assuré l’office. Une messe qui avait reçu également le soutien de la chorale des Trois-Roses de La Bouteille, dirigée par Isabelle Renotte.
Non dépourvu d’humour à certains moments, l’abbé Maurice en a profité pour placer cette messe sous le signe de l’environnement.
Le Grand maître de la Confrérie du pissenlit, Daniel Gibaru, a lu la prière du pissenlit.
Tandis que le grand chambellan, Charles Kloppenburg, lui, a rappelé la volonté de la confrérie de constamment innover pour le bienfait des habitants et de la commune.
La confrérie lance des produits chaque année
Au minimum une douzaine de produits en dix ans! La confrérie du pissenlit n’est pas une entreprise, mais elle a le sens de l’innovation. Des produits qu’il sera possible d’acheter, pour la plupart, lors de la dixième fête du pissenlit, qui aura lieu le dimanche 3 avril, à la salle polyvalente d’Ohis.
Et le grand maître de la confrérie, Daniel Gibaru, d’expliquer: «Notre volonté de tous les instants, c’est de créer des produits à base de pissenlit, pour bien prouver que le pissenlit ce n’est pas que la salade au lard. Il faut donc innover tous les ans. Mais cela fait dix ans qu’on fait cela, et il faut bien reconnaître que ça devient compliqué».
Pour ce qui est de la bière de pissenlit, la confrérie n’a fait que reprendre une ancienne recette, «la bière de ménage, c’est celle que les ouvriers buvaient en allant faire les foins par exemple».
En commençant justement par l’élément liquide, l’inventaire dressé par Daniel Gibaru est le suivant: le vin, «grâce à Sylvain Huyghe, on a trouvé un vin clarifié. Et cette année, on aura aussi un rosé. Et puis, la grande nouveauté de cette année, ce sera le pissenglace». Pour la bière, celle-ci est brassée à la brasserie des Fagnes, à Mariembourg, en Belgique.Avec d’ailleurs une variante, la bière de miel de pissenlit. Dans le même registre, il faut citer le pissencidre, produit par Yves Bercet, à Neuve-Maison.
Martiflette
Au niveau des produits laitiers, cela fait plusieurs années que la fromagerie Leduc, de Sommeron, produit du maroilles brossé à la bière de pissenlit. Quant aux yaourts, ils sont produits dans la ferme de Véronique et Pierre-Marie Juste, à Etrœungt (Nord).
On ajoutera aussi les bonbons, macarons et autres sucettes, fabriqués par une confiserie de Saint-Valéry-Sur-Somme (Somme); la confiture de pissenlit, mais aussi la moutarde, le vinaigre, qui émanent de la confiturerie artisanale de Saint-Amour, de Durbuy (Belgique). «Il y a aussi les charcuteries, comme le boudin, les saucisses, le pâté et le fromage de tête, fabriqués par la boucherie de l’éleveur.Mais aussi la Marpi, la flamiche au maroilles et au pissenlit», complète encore Daniel Gibaru. Une Marpi qui sera déclinée cette année lors de cette fête en une martiflette.
«Et puis, nous avons aussi remis au goût du jour la houlette, l’objet majeur pour cueillir les pissenlits, nous avons aussi distribué les épluchettes, fabriqués à Thiers, capitale de la coutellerie dans le Puy-de-Dôme; on a également vendu des tabliers, des tee-shirts… Sur un plan plus large, nous sommes la seule fête de terroir en Thiérache-Avesnois, à avoir notre propre site internet.Et enfin, on a passé les plus de 5 tonnes de salade au lard!».
Distribution de la salade au lard de la solidarité
Ce jeudi matin, les membres de la Confrérie ont distribué gratuitement les parts de salade au lard aux bénéficiaires du Relais d'aide alimentaire à Hirson. La même opération s'était déjà déroulée l'année dernière. Par ce geste, Daniel Gibaru, le Grand maître, veut ainsi montrer sa solidarité à l'égard du travail de l'équipe du Relais, dirigée par Jean Humbert. Une salade qui avait d'ailleurs été préparée le mercredi par quelques bénéficiaires du Relais (voir autre article). Des bénéficiaires qui auront aussi la possibilité de venir se restaurer le dimanche 3 avril, lors de la fête du pissenlit à Ohis. Daniel Gibaru et Alain Ramelet, autre membre de la Confrérie, ont été choqués par le niveau de la misère à Hirson. Le jeudi, jour de distribution, le spectacle des allocataires du Relais déambulant dans les rues d'Hirson, avec de gros sacs qu'ils ont du mal à porter, leur est en effet devenu insupportable. Où peut-on voir ces scènes ? Dans une ville d'Europe de l'Est avant la chute du mur de Berlin ? Non, c'est à Hirson en 2011 ...
Après des décennies d'industrialisation, qui ont généré une classe ouvrière fière de son travail et digne, cette ville méritait mieux que de tomber dans un état de précarité générale. Une gestion municipale au jour le jour, basée sur la communication et les paillettes, mâtinée d'une forte dose de social et d'assistanat ; une absence de perspectives économiques, une absence de perspectives tout court, tout cela a conduit à cette catastrophe sociale et humaine, dans une ville qui semble oubliée. A l'écart du monde.
Par ce geste de solidarité, la Confrérie du pissenlit veut ainsi signifier qu'elle est aussi sensible à un certain environnement social et politique.
Concours de la meilleure salade au lard, dans le cadre de la fête du pissenlit
Dans le cadre de la fête du pissenlit, qui aura lieu le dimanche 3 avril, un concours de la meilleure salade au lard est organisé parallèlement. C’est Charles Kloppenburg, grand chambellan de la confrérie du pissenlit, qui en est plus particulièrement chargé.
Tout le monde peut participer à ce concours. Les personnes intéressées devront déposer leur barquette de salade au lard, d’une contenance de 250 grammes environ, entre le samedi 2 avril après-midi, et le dimanche 3 avril avant 14 heures, à la salle polyvalente d’Ohis. Le jury se réunira en effet le dimanche dès 15 heures.
Le jury sera présidé par Charles Kloppenburg. La composition du jury 2011 n’est pas encore arrêtée, mais, pour mémoire, le jury de l’édition 2010 était par exemple composé d’un traiteur, d’un directeur d’une école hôtelière, d’une fromagère, d’un diplômé d’une école hôtelière de Bruxelles, d’un restaurateur d’Hirson et d’un membre de la confrérie de la salade au lard de Sedan.
«Il y aura une fiche avec quatre critères d’évaluation. Ces critères sont l’aspect général et le coup d’œil, la contexture et les proportions, la saveur et le goût, puis l’originalité. Enfin, chacun sera amené à commenter», explique Charles Kloppenburg. «La case commentaire est très importante, car elle permet d’aider le jury dans la délibération finale, du style « Il manque ceci, celà, il n’y a pas assez de ci, de ça».
Rappelons que la salade au lard est normalement constituée de salade, ou de pissenlit, de lard (les trois sont possibles), et de pommes de terre.
Cette année, contrairement à l’année dernière, pour ce concours, tous les critères ne seront pas notés sur 10. «La saveur et le goût seront évalués sur 15, et l’originalité sur 5. L’année dernière en effet, il y a eu des originalités comme les crevettes et l’andouille, qu’il faut désormais éviter. Il faudra ainsi limiter l’originalité aux produits thiérachiens. Et puis, toujours l’année dernière, il y avait un manque de saveur. A savoir aussi qu’il y a d’autres ingrédients que le vinaigre pour valoriser une salade au lard», ajoute encore Charles Kloppenburg.
L’année dernière, 13 candidats étaient inscrits à ce concours, et les meilleures salades avait été préparées par Brigitte Bourry, d’Ohis, et Michèle Chevalot, d’Hirson. A noter que la valeur des lots offerts par la société Le Creuset, de Fresnoy-le-Grand, est d’environ 300 euros.
D’autre part, les candidats ayant remporté 2 prix les années précédentes seront classés, mais hors concours.
* Tous les renseignements sur le concours au 03.23.58.88.22. Ou 06.19.53.20.17.
Préparation de l'opération salade au lard
Ce mercredi matin, des allocataires et bénévoles du relais d'aide alimentaire, d'Hirson, étaient chez Daniel Gibaru. Cette visite consistait à préparer la salade au lard de la solidarité, qui devait avoir lieu ce jeudi, dans les locaux du Relais. Une action de solidarité à laquelle est très attaché le Grand-maître, Daniel Gibaru, choqué par tant de précarité dans une si petite ville ! Un acte humanitaire de la part de la confrérie, qui vise aussi, d'après lui, à avertir les élus, largement aveugles devant tant de misère et ses conséquences.
Les allocataires, venus d'Origny en Thiérache, Effry, ou encore Hirson, ont donc fait connaissance avec les secrets de ce plat symbolique du bien-manger, entre Ardennes et Thiérache. Les 7 adultes et 2 enfants ont pour cela été conseillés par Charles Kloppenburg, grand Chambellan. Une salade en l'occurrence composée de scarole et de pissenlit.
Le pissenglace sera en vente lors de la prochaine fête du pissenlit
Pissenglace… inspiré du vin de glace d’origine canadienne, dans l‘Ontario en particulier. Dans quelque temps, il sera certainement possible de le considérer comme un cousin germain du vin de pissenlit, à la différence qu’il sera plus liquoreux. Le pissenglace en question sera en vente lors de la dixième fête du pissenlit, le dimanche 3 avril à Ohis.
Sylvain Huyghe habite à Origny-en-Thiérache, plus précisément au Chaudron, et il est justement tombé dans le chaudron de la création il y a pas mal d’années. «En matière de vin, je suis un amateur averti, j’aime bien créer des produits, du vin, des liqueurs», avoue-t-il. Mais cet Aurinien touche aussi à d’autres domaines, la musique, la ferronnerie.
L’homme produit du vin de pissenlit depuis longtemps, il a simplement été poussé par Daniel Gibaru, grand maître de la confrérie du pissenlit, à en produire davantage. Mais, vin de pissenlit ou pissenglace, notre homme ne révélera pas ses recettes et ses secrets…
Tonneau fermé
On sait tout de même que le pissenglace est produit par la méthode dite de cryoextraction. «A partir de fleurs congelées avec une grande capacité de froid (moins 18 degrés) et ce pendant au moins un mois», dit-il. Les autres phases de la préparation: pour un volume de fleurs, ajouter la moitié en volume d’eau, faire bouillir, filtrer, récupérer le jus obtenu. Les ajouts pour la macération sont les éléments suivants: sucre, miel de pissenlit, citron (pour la conservation), raisins noirs et blancs, agrumes et levure. Dans un tonneau fermé, il faut ensuite laisser macérer pendant 6 mois au minimum.
«Filtrer après avoir goûté, mettre en bouteille par temps clair et en lune descendante», insiste Sylvain Huyghe, par rapport à ce dernier point. On est là en effet dans des méthodes de la viticulture biodynamique.
Vers le pissencidre de glace
«Il s’agit ensuite de rechercher le bel équilibre entre le sucré, l’acidité et l’amertume. L’objectif étant de s’approcher des travaux de Bacchus», complète de son côté Daniel Gibaru. Dans une bouteille fine de 35 cl, le pissenglace produit chez Sylvain Huyghe n’a pas de dépôt, sa belle couleur fait penser à celle du sauternes. «Avec ce pissenglace on peut faire des cocktails, avec vodka, vermouth ou alcool blanc (de pissenlit)», conseille Daniel Gibaru. Quant aux arômes, chacun y décèlera ce qu’il veut.
Daniel Gibaru ajoute qu’un autre produit est envisagé, le cidre de glace. Cela se passera chez Yves Bercet, à Neuve-Maison, l’homme du pissencidre. Il devrait travailler l’hiver prochain pour produire du pissencidre de glace.
Une assemblée générale pour préparer la fête du 3 avril
«On étoffera la partie producteurs/artisans, on va implanter le chapiteau pour que les gens fassent un circuit».
Grande nouveauté cette année pour la dixième fête du pissenlit, d’après Daniel Gibaru, Grand maître de la confrérie, un chapiteau sera implanté sur la place d’Ohis, où prendront place des artisans et producteurs.
Le dimanche 3 avril, une fois passé ce chapiteau, on trouvera quelques vendeurs entre le chapiteau et la salle polyvalente, puis donc d’autres producteurs et artisans à l’intérieur de cette salle. Sans oublier, un autre chapiteau attenant à cette salle, pour la partie restauration.
«Cette fête a trouvé sa vitesse de croisière depuis quelques années. Et pour cette dixième édition elle aura donc un relief particulier. Je crois que dans le secteur d’Hirson, on peut dire que c’est l’une des plus belles fêtes de l’année», ajoute-t-il.
Et de constater aussi, preuve que la fête du pissenlit est désormais une référence: «Des artisans/producteurs m’ont sollicité».
Le dernier exercice annuel présente un solde positif, mais Daniel Gibaru, lors de la dernière assemblée générale*, a insisté sur la nécessité des subventions publiques pour maintenir cette manifestation animée par une quinzaine de bénévoles et dont le speaker sera Chrisitian Legrand. Outre les artisans et producteurs, la confrérie sera largement présente au cours de cette fête. Elle présentera notamment la martiflette au maroilles. Sur le modèle de la tartiflette savoyarde, il s’agit du maroilles, brossé à la bière de pissenlit, avec du vin ...de pissenlit.
Quant aux autres produits à base de pissenlit que l’on pourra trouver ce jour-là sur les stands de la confrérie: on citera le pissenglace, la bière (voir photo), le maroilles, le vin, le pissencidre, le yaourt (de la ferme des Bahardes à Etrœungt, voir photo). Et puis bien sûr la salade au lard à manger sur place ou à emporter, «On en fabriquera 300 kilos».
Et Daniel Gibaru de continuer: «Comme les autres années, le concours de la meilleure salade au lard sera doté de cadeaux émanant de la fonderie Le Creuset, de Fresnoy-le-Grand. Le dimanche après-midi, nous procéderons à quelques intronisations. Et puis, nous vendrons également des tabliers aux armes de la confrérie».
Enfin, une nouveauté, le samedi 2 avril à 19 heures, à l’église Saint-Maurice, aura lieu une messe, accompagnée par la chorale des Trois-Roses, de la Bouteille. «Notre but est de remplir l’église», prévient Daniel Gibaru.
Autre événement annexe, le dimanche à 10 heures est prévue une marche autour d’Ohis, organisée par l’association randonnée, nature et culture.
Et puis, l’autre étape des festivités à Ohis, estivale cette fois, sera la fête de la myrtille et de l’artisanat, le dimanche 3 juillet, le long de l'Oise.
Décidément, il se passe toujours quelque chose à Ohis ...
* A l’issue de l’assemblée générale, le conseil d’administration est le suivant: président et grand maître Daniel Gibaru, vice-président et grand chambellan Charles Kloppenbourg, trésorier Benoît Adam et secrétaire Gérard Cambraye.
La fête de la myrtille officiellement annoncée
Eté 2010, Daniel Gibaru et l'un de ses amis se promènent sur le site du moulin, qui forme une petite île entre les deux bras de l'Oise. L'endroit est charmant, et serait très bien mis en valeur par le biais d'une petite fête champêtre. L'idée de la myrtille, que Daniel Gibaru va cueillir dans des endroits secrets du côté des Ardennes, prend forme.
Six mois après, la fête de la myrtille et de l'artisanat a été présentée officiellement lundi soir, à Grand-Fayt, dans le Nord, à l'occasion de la réunion portant sur le nouveau calendrier des manifestations de la fédération des fêtes en Avesnois-Thiérache (Ffat), présidée par Patrick Anthoniol.
A Ohis, cette fête se déroulera le dimanche 3 juillet, sur le site du moulin donc. Au programme : marché de terroir, brocante, présentation d'objets de fabrication artisanale, produits à base de myrtille : tarte, vin, bière, vinaigre, confiture, sirop. Et puis le soir, aura lieu un grand feu de camp sur l'île du moulin.
Daniel Gibaru, grand-maître de la confrérie, précise que c'est cette dernière qui organisera cette fête. Et que les bénéfices seront reversés à l'As Ohis.
Après le pissenlit, le football, le marché du terroir, avec cette fête de la myrtille il s'agit donc d'une nouvelle idée pour animer Ohis. On le voit, le grand-maître a décidément beaucoup d'ambitions pour sa commune ...
Sur les terres du boudin blanc aux oignons
L'oignon ! Mais c'est bien sûr ... Le boudin blanc de chez Marie-Jo, à Hargnies, se distingue par l'oignon, ce qui en fait un boudin blanc radicalement différent de ce que l'on peut manger ailleurs, sur Rethel par exemple.
Ce mercredi, afin de trouver quelques idées pour les prochaines fêtes du pissenlit, le Grand maître de la confrérie, Daniel Gibaru, avait invité trois de ses acolytes, évoluant dans des milieux divers, pour découvrir une bonne table ardennaise, La Table de pays, à Hargnies.
Hargnies, ce sont les Ardennes profondes, les terres du Grand maître, là où il connaît chaque pâté de maisons, chaque arpent... Celui-ci avait vu sur TF1 le fameux restaurant vanté par l'autre célèbre Jean-Pierre Pernaut.
A "La table" ce jour-là, les clients affluaient. Il est vrai que Marie-Jo reconnaît que le 13 heures a donné un bon coup de pouce à l'institution, déjà assez cotée en terre ardennaise. Deux des convives prirent la potée ardennaise, "la potée, elle mjiote depuis 7 heures", insista Malika, la sympathique et compétente serveuse. Les deux autres optèrent pour le boudin blanc, aux oignons donc. Autant dire qu'accompagné d'une sauce moutardée et de patates sautées, celui-ci est succulent.
Toutes ces observations figurèrent sur le livre blanc. Les quatre "Rochellais" repartirent ravis en se léchant quasiment les babines ...
La journée fut placée sous le signe de la charcuterie. Dès 10 h 30 en effet, les quatre acolytes se retrouvèrent dans l'échoppe de Joël Charles, spécialiste lui aussi du boudin blanc à l'oignon. Hargnies a ainsi la particularité de compter de nombreuses charcuteries, 4 à ce jour, mais 17 dans le passé. "Mais là, la région est vraiment sinistrée", déclara de manière triste notre charcutier les mains dans le pâté.
Autrement dit, les gens d'Hargnies n'auraient plus que leurs yeux pour pleurer. Mais, heureusement, il leur reste leurs mains pour faire du boudin blanc, ... aux oignons.
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