Les vertus
Notre pissenlit vit au rythme du soleil. Le soir, la fleur se referme et s’épanouit le jour lorsque le soleil brille. Le pissenlit possède de nombreuses propriétés :
• Médicinales : Les anciens au début du XX siècles nous racontaient que les médecins l’utilisaient pour soigner les troubles rénaux et hépatiques, mais aussi en cas de fièvre violente. Sa grande qualité était d’aider l’organisme à éliminer les toxines en stimulant le système urinaire d’où son surnom de «pisse-au-lit». C’était un dépuratif.
Les cataplasmes aux fleurs hachées guérissaient les ulcères et maladies de la peau.
• Culinaires : Si dans le cochon tout est bon, dans le pissenlit tout est exquis !
De la racine à la fleur en passant par la feuille et les boutons floraux, le pissenlit est tonique et amer.
La racine permet d’élaborer « La Cuvée du Pissenlit » ou après torréfaction, du café.
Les boutons floraux peuvent agrémenter une omelette ou être utilisés comme câpres après avoir été immergés dans du vinaigre d’alcool pendant un mois.
Avec la fleur ou « Fleuron d’or » bien épanouie, cueillie à midi, les possibilités sont multiples. On peut fabriquer de la bière, de la Cuvée du Pissenlit, de la limonade, du thé, de l’apéritif pétillant, mais aussi du miel.La feuille compose de nombreuses recettes de salade aux lards, ce plat "national" des Ardennes est la fierté des grand-mères.
Comme on le sait pour la salade aux lards, rien n’est laissé au hasard, c’est de l’art !
Cette feuille dentelée s’ajoute aussi à des quiches, des terrines, des charcuteries (boudin, saucisse, fromage de tête) du pain ou des pâtisseries.
Pourquoi une confrérie ?
La confrérie du pissenlit veut valoriser cette « dent de lion » à travers des mets et des produits.
C’est pourquoi elle a favorisé la création:
- de la bière à la base de fleurs récoltées à Ohis et brassée par un maître brasseur belge, Luc Piron de la brasserie des Fagnes à Mariembourg (Belgique),
- d’un Maroille lavé et brossé à la bière au pissenlit dans la fromagerie LEDUC à Sommeron près de la Capelle,
- d’un pissenpétillant élaboré par Yves Bercet du verger du Bâty de Neuve Maison près d’Hirson,
- des escavêches de Cendron près de Chimay,
- d'une Marpis, une quiche à la base de pissenlit et Maroilles.
- d'un miel à base de fleurs de pissenlit.
- d'un yaourt aromatisé à la Cramaillotte.
Avec l’aide d’un maître artisan coutelier de Thiers (petite ville d’Auvergne, capitale de la coutellerie) nous avons réalisé une épluchette estampillée « Confrérie du pissenlit » qui sera disponible lors de la prochaine fête du pissenlit,
le dimanche 11 avril 2010 à Ohis.
